Investigateur principal : E. Potier 

Co-investigateurs : H. Petite, M. Manassero, H. Xu

On estime que 80 % de la population mondiale souffrira de lombalgie à un moment donné au cours de la vie, une affection qui interfère avec les activités quotidiennes et diminue la qualité de vie du patient. Non seulement cette pathologie est douloureuse et invalidante, mais elle possède également un impact socioéconomique considérable puisque son coût annuel atteint des milliards d’Euros chaque année en Europe. Bien que les causes des lombalgies soient multi- factorielles, une des causes principales est la dégénérescence discale, impliquée dans au moins 39% des cas de maux de dos chroniques.

Les traitements actuels visant à immobiliser (fusion intervertébrale) ou remplacer (prothèse) le disque douloureux ne sont que symptomatiques et ne parviennent pas à guérir le disque. En outre, ils peuvent accélérer le processus dégénératif des disques adjacents en modifiant la biomécanique de la colonne vertébrale (maladie du segment adjacent). Il est donc crucial de développer de nouvelles thérapies visant à traiter et à inverser le processus dégénératif.

Structure et composition du disque intervertébral

En raison de sa nature avasculaire, le disque représente un environnement pauvre en nutriments et en oxygène. Sur la base de données scientifiques récentes, le glucose apparaît comme le facteur limitant pour la survie et la fonction cellulaire dans l’environnement du disque dégénéré. Le projet « contrer la dégénérescence du disque intervertébral » propose donc de développer des systèmes de libération de glucose afin d’améliorer la survie et la fonction des cellules discales natives et des cellules souches exogènes dans les disques dégénérés. Ce projet fournira une stratégie innovante pour surmonter les obstacles actuellement rencontrés par les thérapies régénératrices du disque intervertébral.

Collaborateurs